" C`est de constater que les économies européennes fragilisées ne montrent aucun signe d’amélioration. Pire, la trajectoire de ces économies reste préoccupante, y compris lorsqu’elles ont réussi à réduire leurs importations de capitaux. La Grèce est un cas d’espèce. Au lieu de réduire ses dépenses de consommation, la Grèce a diminué son capital. Cela réduit la capacité de la Grèce à générer de la croissance économique dans l’avenir. Par conséquent, même en réduisant sa dépendance envers ces importations de capitaux, la position générale de la Grèce se détériore davantage. Le rapport du CEP conclut donc que l’on ne peut pas envisager que la Grèce redevienne solvable à moyen terme. Les situations italienne et portugaise sont moins mauvaises, mais toujours préoccupantes. Dans les deux pays, le capital s’est érodé à cause de l’investissement net négatif. Par exemple, le ratio de consommation italien s’élève à 101,6%, ce qui n’est ni sain ni durable. L’index du CEP conclut donc que l’Italie, la Grèce et le Portugal souffrent toujours de la dégradation de leur solvabilité. Il est un peu plus optimiste concernant l’Espagne mais souligne que l’État espagnol a encore beaucoup de réformes structurelles à réaliser s’il veut réduire le fardeau de la dette publique et le chômage de masse..." (
Alex Corbel, consultor do Instituto Económico Molinari).
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